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Le projet de la seconde solidaire du lycée Saint Joseph : des jeunes réunis autour d’un projet humanitaire

La classe de seconde six du lycée Saint Joseph, à Avignon, est une classe bien particulière. En effet, outre les classiques cours de mathématiques, de français ou d’EPS, les jeunes sont directement concernés par un projet peu habituel : rendre le Cren de Réo, au Burkina Faso, 100% autonome. Celui-ci, qui accueille plus de 400 enfants en état de malnutrition, est ainsi aidé par l’association Tamounte, dont la présidente, Valérie Passeport, est le professeur d’histoire géographie et d’économie de la classe.

Mais si la professeur est bien l’investigatrice de cet ambitieux projet, les jeunes en sont en réalité la clé de la réussite. Par des recherches de levées de fonds, leur mission est de récolter assez d’argent pour que l’association puisse mener à bien son projet. Nous avons donc interviewé quelques-uns de ces jeunes, tous plus motivés les uns que les autres à l’idée de contribuer à la réussite de leur objectif.

Nous avons ainsi questionné Liane T, 15 ans, nommée avec humour par sa professeur sa « chargée de communication », qui nous avoue avoir été perplexe à l’annonce du projet :

« Je n’y croyais pas au début... mais bon, ça se concrétise de plus en plus, j’y crois, et c’est pour cela que je m’investis dedans ! », avant de nous expliquer la raison de cet avis initial : « Ça me paraissait trop ambitieux, je pensais que les gens n’allaient pas montrer autant d’intérêt. » « [Mon avis] a changé car je vois les choses avancer, les gens se bouger... ».

 Son avis est ainsi rejoint par celui d’ Océane R., graphiste attitrée du projet, qui a notamment, avec son camarade Louis B., designé des flyers promotionnels pour un concert de rock solidaire à Marseille le 29 janvier, dont une partie des fonds reviendra à l’ONG. Mais leur avis a vite évolué au fil de l’avancée de leur mission. « Je me suis rendue compte qu’on pouvait tous aider et ajouter notre pierre à l’édifice. Être une classe solidaire, c’est d’abord être solidaires entre nous. Finalement, nous faisons une bonne équipe, tout le monde s’investit. Tamounte veut dire « ensemble », ce qui nous définit bien dans ce projet. » En réalisant des œuvres graphiques et en créant des montages vidéo pour la cause, elle affirme que « participer de cette façon est très ludique pour moi, et utiliser ce moyen de communication jeune et dynamique touche tous les âges ! ».

De son côté, Yan M., 15 ans également, nous exprime sa joie de pouvoir travailler sur ce défi solidaire tout en se rapprochant de son désir d’orientation future : devenir journaliste. « Avec ce projet que nous défendons, chacun d’entre nous peut s’investir pour aider ceux qui n’ont pas la chance de posséder toutes ces choses que nous pensons acquises, telles que de la nourriture en quantité suffisante, un accès aux soins... tout en travaillant nos compétences personnelles et en apprenant ! Je peux personnellement exercer ma passion en écrivant, et ce tout en aidant une cause juste ! C’est vraiment un projet d’une richesse immense ! »

Tous les élèves sont ainsi heureux et motivés à l’idée d’aider tout en apprenant.

Enfin, à la question « Si tu devais inciter quelqu’un à aller à ce concert [solidaire le 29 janvier], que lui dirais-tu ? », Liane T, pleine d’assurance, conclut finalement : « Je lui dirais que, déjà, c’est la jeune génération qui se bouge, que la solidarité, c’est l’avenir, et que c’est un projet qui peut permettre autant aux gens qu’on aide qu’à nous d’avoir une perception différente du monde ». De très belles paroles pour un beau projet dont l’avenir s’annonce radieux.

Y. M.

 

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