Vendredi 26 avril 2013...le retour...

Publié le par Zaouitienne

Vendredi 26 avril 2013.

 

avril-2013-1353.jpgA 8h nous étions tous prêts à partir. Derniers rangements de dernière minute, petit-déjeuner copieux, et nous voilà tous devant la maison. Enlacements et embrassades à nos hôtes. Nous montons dans le van. Ca y est. Nous allons vraiment partir, laissant derrière nous la ferme, la maison, Hassan, Abdel-Samir, la chambre et tout le reste. Le van démarre. Charlotte ou Zara se retourne et dit qu’Hassan à les larmes aux yeux. Je me retourne moi aussi et constate. Des larmes qui coulent de mes yeux derrière mes lunettes de soleil. Le paysage défile doucement. Nous avons quitté Zaouit.

Nous déjeunons sur la route (tajine !) et arrivons à l’aéroport de Marrakech. Nous sommes en avance et sommes les premiers dans la file d’attente pour enregistrer les valises. « Marseille » est écrit partout, mais malgré cela l’hôtesse demande quand même à Valérie où nous allons (surréaliste). Nous étions les premiers, et ironie du sort, nous attendons finalement plus de temps que les autres pour enregistrer nos valises.

Nous nous faisons doubler par plusieurs personnes qui prétendent un vol immédiat. Les gens qui sont autour de nous sont plutôt bizarres, notamment les fillettes.

Nous arrivons finalement dans la salle d’attente où nous perdons Clément et Zara, avant de les retrouver dans la bonne file d’attente. Nous achetons quelques barres chocolatées pour notre goûter, et c’est parti pour l’embarquement.

Le vol n’est pas tout à fait calme, l’avion fait des bonds, mais tout va bien. Je discute avec Valérie et Valentin, tandis que Zara, Carlotta et Clément chahutent encore et toujours.

Atterrissage en douceur. Nous arrivons à Marignane où l’ambiance est toute autre. Un monde fou, impossible de circuler. Nous descendons en escalator, et là, panique : impossible d’en sortir, les gens s’affolent, se poussent pour ne pas se faire aspirer. L’escalator est éteint. Une file d’attente incroyable pour passer à la douane. 700 personnes pour un douanier. Les gens s’énervent, crient. Valérie et moi passons aux bornes automatiques pour les personnes munies d’un passeport biométrique. Certaines personnes restent bloquées, n’arrivant pas à suivre les consignes. Après trente minutes d’attente, nous finissons malgré tout par passer de l’autre côté et à récupérer nos valises. Les papas et les mamans sont là. Fin du voyage.

 

Il paraît que l’on comprend tout une fois que l’on a été à Zaouit. Peut-être bien, oui. Tout le superflu est inexistant, et il ne reste que ce qui est essentiel à la vie : les repas, le repos, le sens du travail et de l’effort, la fête. Chacune de ses choses prend une saveur particulière parce que rien ne vient les salir. Tout devient sacré et source de richesse. Tout prend un sens.

 

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