mots jolis

Publié le par Zaouitienne

"Un village tout simplement incroyable. Quelle surprise le matin au réveil, notre premier jour. Le dépaysement, sensation géniale. Impossible à imaginer sans l’avoir vécu. On voit que la ferme est bien là, réelle au milieu du désert. « C’est grand quand même… ».
Tout le monde nous souris, même les femmes, qui, je croyais, ne nous aimaient pas beaucoup. On commence le boulot à la ferme dés la première après-midi: faire la toiture de la fromagerie. Heureusement que Hassan et Ouassel étaient là.
Marvin se serait tu" à la tache sinon. Avec nos petits bras de fille, on trouve que c’est dur de tirer la corde pour faire monter les seaux. Au bout d’une semaine, on finit par comprendre qu’on n’est pas faite pour sa, on préfère remplir les seaux de pisés, c’est plus agréable.
On a quand même l’impression de faire que manger!
*Mais ce ’n’est pas grave, c’est tellement bon! On aime le grand plat au milieu de la table, on s’habitue vite. On aime aussi les réunions dans la chambre de Valérie, avec une tablette de chocolat au milieu. La deuxième semaine, on se met à la peinture, on remet la fromagerie en forme pour l’inauguration.
On finit par faire un dessin d’enfant, avec l’aide des grands talents artistiques d’Hugo et de l’imagination de tous. On s’amuse bien, quand même. Je me suis même découvert plusieurs passions bizarres. C’est bien de peindre des nuages, mais on a mal aux bras à force. Une fois la peinture finis, on est fier du résultat, même si on nous annonce que les Zaouitiens vont construire un mur devant.
Ce n’est pas grave, sa sera beau pour l’inauguration!! (Les gâteaux étaient merveilleux d’ailleurs, et tout le monde était content…) Une journée Boutique à Ouarzazate s’ensuit. Extra.
Après un bon panaché et encore quelques tours du souk, on rentre. On se sent vraiment en sécurité là-bas. C’est calme, c’est beau, c’est terriblement parfait. La dernière semaine, on commence le projet spiruline avec l’aide de tout les gens présent, Monsieur spiruline, Odile la fromagère et Notre vétérinaire.
On goutte même avant de partir le Bousin zaouitiens, qui concurrence largement notre « boursin » à nous.
Les chats nous embêtent encore, ils sont revenus de Tabourat. Hassan n’y croit pas, et pourtant. Mamada est là, toujours vivante.
Et moi je souris, toujours. La pile n’est pas prête de s’arrêter. Le bassin à spiruline est beau, lisse, et on essaye de faire une espèce de pergola, très réussi. *
La propreté de la fromagerie nous préoccupe, on en a marre de toujours passer la serpillière, alors on fait une dalle. On aime beaucoup mélanger vite le ciment au sable, parce que sinon tout s’envole! Quel coup de stress! Un séjour génial, même si tout le monde à son petit caractère. Merci Encore Chiara
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