Révons

À 16 ans, je rêvais d’être reporter de guerre.
Un peu étrange, surtout à une époque où on était finalement bien peu informé de ce qui se passait dans le monde.

À 17 ans, j’étais tentée de rentrer à Amnesty International  J’ai été refoulée d’un seul mot, nous n’avons pas besoin de vous.  Trop jeune.  J’avoue avoir été profondément vexée
Je suis retournée à mon bac, rien ne s’est passé pendant plusieurs années.
Routine années 80.
Petite ville de province, petite université, belles études classiques,Job.
Et des voyages de sac à dos dès, 18 ans .C’est là que j’ai compris que je ne pouvais pas me contenter de vivre en observatrice.  J’avais envie d'agir.

Et dans les années 80 sans Internet, un peu le néant. On tâtonnait et ce n’était peut-être pas si mal.  J’ai appris par le terrain, à la dure.

J’ai parcouru l’Europe, et vu ces transformations,La chute du mur, La Yougoslavie sombrer, La Pologne se développer, Mais j’avais besoin de plus, d'Asie, d'Afrique.

Être enseignante m’a apporté beaucoup :
Transmettre des connaissances. Mais il me fallait encore plus.
La création de l’O.N.G. m’a permis de me sentir utile pour la planète.

Sans aucune prétention.  Je suis ce que je veux. Je sais ce que j’ai fait.
Je sais ce que j’ai envie de faire.
Mais tout cela a été possible que par les dizaines de rencontres.

Allez juste un exemple rigolo, on a ouvert une fromagerie au milieu du désert en 2006 au Maroc.
J’avais appris à faire du fromage dans les années 90 dans les Alpes en Yougoslavie chez un berger avec des potes.
La boucle est bouclée. La Terre est ronde et j’adore ça.
2005 le premier forage Maroc.

#action #humain #transitionecologique #motivation 
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