La plantation de moringa qui commence à voir le jour dans le sahel Burkina bé subit de plein fouet toutes les difficultés inérrantes à la sécheresse et aux surtout aux décalages des saisons.
L’été (actuellement) est hyper chaud avec des températures record de 48 °dans le village du site de notre projet à Vur.
Ce jeudi Guilhem Boulay, maître de conférences à l'Université d'Avignon, leur a offert une belle conférence en exclusivité sur cette thématique.
La conférence nous a conforté dans nos choix, il avait été indispensable de bien réfléchir aux méthodes qui ont été déployées pour aider durablement les paysans du site à réussir le challenge. De nouveaux partenariats sont déjà en construction notamment avec un agronome local et le soutien de la Maison de l’Artemisia. Le but avait été de réintroduire des méthodes ancestrales perdus depuis longtemps dont le traditionnel zaï qui permet de solutionner une bonne partie des problèmes. Les petites cavités dans lesquelles sont déjà plantés les moringas constitue la base de tout.
Les Six mois de travail de l’équipe Tamounte du lycée saint Jo ont permis de commencer à faire reverdir un petit bout de Sahel.
Il reste deux mois pour tout finaliser et mettre en place la phase 2 avec l’installation du jardin en permaculture avec son unité de compost et la parcelle d’Artemisia, une plante qui aide à la lutte contre le paludisme.
Le financement participatif que nous venons de lancer épaulé par un Community manager, sur la plateforme hello (hello jardin de réo Tamounte) sera la clé de notre réussite.