Impuissance

Comment revenir de ce voyage avec l'espoir que quelque chose de bien pourra exister vraiment.

Les longues conversations autour de l'existence des dieux si nombreux  sur cette planète bleue et de l'espoir qu'ils suscitent  me font presque rire.

Les affiches se succèdent promettant tout la guérison et même le bonheur, il ne manque que la promesse d'un bon repas. Les bondieuseries pleuvent, les amulettes se vendent bien, made in china comme il se doit. Statuettes de toutes les couleurs ornent les parvis, les boutiquiers vendent des posters portes bonheurs.  Les marchands du temple l'on bien comprit. Arnaque et compagnie.

Les gens se nourrissent  d'espoir.

Pour quoi ?

Pour aller ou ?

Au Paradis, c'est ça ?

C'est ou ? Ici c'est l'enfer entre la fournaise, les maladies, la faim au milieu d'un paysage digne d'un Eden ?

Peut être qu'en fait cet enfer il le mérite ...il fallait être du bon coté ?

Ou alors c'est un test grandeur nature pour trier les gens : à droite les plus miséreux auront le droit de souffrir un maximum et de mourir vite ?

Que penser ? Comment retomber sur Terre ? Que croire ? Qui croire ? Que faire et pourquoi ?

Epuisement face à la tache sans fin.

Peine et douleur de sentir la petitesse de nos actes au milieu de cet océan.

Je parcours les rues poussiéreuses écrasées  par la chaleur et plus encore par les contrastes couleur/misère.

Quelle est la couleur de la misère ? Couleur du vide des yeux qui me suivent.

Quelle est la couleur de la vie ?

Comment revenir de ce voyage avec l'espoir que quelque chose de bien pourra exister vraiment.

Les longues conversations autour de l'existence des dieux si nombreux  sur cette planète bleue et de l'espoir qu'ils suscitent  me font presque rire.

Les affiches se succèdent promettant tout la guérison et même le bonheur, il ne manque que la promesse d'un bon repas. Les bondieuseries pleuvent, les amulettes se vendent bien, made in china comme il se doit. Statuettes de toutes les couleurs ornent les parvis, les boutiquiers vendent des posters portes bonheurs.  Les marchands du temple l'on bien comprit. Arnaque et compagnie.

Les gens se nourrissent  d'espoir.

Pour quoi ?

Pour aller ou ?

Au Paradis, c'est ça ?

C'est ou ? Ici c'est l'enfer entre la fournaise, les maladies, la faim au milieu d'un paysage digne d'un Eden ?

Peut être qu'en fait cet enfer il le mérite ...il fallait être du bon coté ?

Ou alors c'est un test grandeur nature pour trier les gens : à droite les plus miséreux auront le droit de souffrir un maximum et de mourir vite ?

Que penser ? Comment retomber sur Terre ? Que croire ? Qui croire ? Que faire et pourquoi ?

Epuisement face à la tache sans fin.

Peine et douleur de sentir la petitesse de nos actes au milieu de cet océan.

Je parcours les rues poussiéreuses écrasées  par la chaleur et plus encore par les contrastes couleur/misère.

Quelle est la couleur de la misère ? Couleur du vide des yeux qui me suivent.

Quelle est la couleur de la vie ?

 

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