On ne choisit ni le moment ni le lieu de sa naissance. On ne choisit pas non plus le milieu social dans lequel on va grandir. C’est un des grands hasards de la vie. Cette constatation est simple, évidente, terriblement banale
Certes les inégalités ont toujours existé entre les hommes, mais ont tendance à s’accroître depuis deux siècles, et ce malgré les progrès, le développement et l’enrichissement global du monde.

Aider, ce n’est pas seulement donner, c’est aussi comprendre, échanger et, pourquoi pas, coopérer. Il importe donc de bien réfléchir avant, de savoir exactement pourquoi, quand et comment l’aide va être organisée et de connaître exactement les besoins des gens sur place.

Agir en groupe, c’est plus facile et surtout plus visible, mais n’oublions pas que dans le monde, des milliers de gens ont besoin de solidarité, et que chacun à son niveau peut s’engager.
Le pire des ennemis, c’est l’indifférence envers ceux qui nous entourent, que ce soit à la maison, dans la rue où à l’école.
La solidarité réside dans la capacité à ne pas être indifférent, à s’engager, même dans les plus petites choses du quotidien.
Elle peut et doit commencer par là : un simple sourire aux « sans domicile fixe », une main tendue à un camarade de classe délaissé par les autres, autant de petits gestes qui feront que lorsque nous parlerons de solidarité, que nous chercherons à convaincre les autres, nos phrases et nos actions seront crédibles.

Mikel Garcia et Amaia Urgoiti .
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