Nous les humains de la Terre et pourtant….Le chemin est long pour se comprendre.

Les coulisses d'une prise de décision :

Sur le site 1 en brousse, nous avons décidé de mettre en place deux éléments

 ·      Latrines

·       Lumière

Personne ne possède ni l’un ni l’autre.La lumière vous avez compris. Quand il fait nuit.

Il fait nuit.

Pour les latrines cela induit d’être obligé de sortir la nuit.

·      C’est dangereux (serpents.)

·      C’est dangereux pour les femmes.

·      Cela engendre des problèmes de santé.

 

Mais au fait comment nous décidons ? Cela part simplement de constat. Rien.

Nous commençons par nous documenter.Les expériences,résultats, les échecs. L’expérience utilisateur.Culture.

La documentation nous sert de base de réflexion.Mais cela ne suffit pas.

Un long chemin nous attend pour que les populations concernées comprennent acceptent et utilisent.

Vous êtes étonnée ?

Moi aussi je l’étais.Ce que NOUS pensons évident en occident ne l’est pas nécessairement ailleurs.✅ Pour comprendre un exemple inversé.

« On vous propose une pratique qui n'est pas la vôtre,,que ressentiriez-vous ? Comment vous l'approprier ?Meme en sachant que c'est absolument parfait.Pas gagné.

Un ex :

La consommation des insectes, c'est une pratique courante au Burkina Faso.

J'en ai déjà mangé, mais je l'ai fait avec répulsion et obligation.

Car il n'y avait rien d'autre. a manger (Chenilles de Bobo)

Puis j'ai compris que c'était bon et nutritif.

La consommation des insectes arrive aussi chez nous non ?

Cela devient une mode même.Je suis donc passée par toutes les phases.

Ce petit exemple montre que ce que nous pensons comme évident ne l'est pas nécessairement ailleurs.

  ✅ On parle ici ATPC : Assainissement Total Piloté par la Communauté.

La population va elle aussi devoir passer par des phases pour accepter

C’est une modification profonde des habitudes.

On passe ensuite à la douloureuse étape des devis.Des choix doivent être fait.  

 

Deux visions s’opposent souvent.

 Les villageois veulent alors ce qu’il y a de plus moderne, mais cela n’est pas toujours possible car très cher.

Notre vision est + traditionnelle, matériaux locaux, de la main-d’œuvre locale, matériaux, rustique, solide et qui a fait ses preuves.

 Pour ce programme, la population sera actrice des travaux

 

Puis surgissent les problèmes secondaires  : le travail physique. Creuser une terre dure.

Quid des femmes seules ? Des vieillards ? Qui sera payé ? pourquoi pas tous ?

Nous sommes donc obligés de jongler avec de nombreux facteurs.

Arnaud GNAMOU sur le terrain est confronté à tout cela.

Andragogie.

Les propositions évoluent et font la navette.On refait les devis … et les plans x fois.

Le budget impose des décisions..Les colibris avancent.

 

#santé #culture Istifanous ADO PhD Luc BEYEGUE

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