Après le silence habituel
02 janv. 2023Après le silence habituel, Les rires fusent, tout le monde parle en même temps.
Ça se bouscule un peu. On ne saisit pas tout cette langue est inconnue
Il y en a 63 au Burkina.
On comprend que tout le monde veut être interviewé.
Fayçal est arrivé avec son matériel et nous allons lancer une série de reportage
C’est Arnaud qui va se charger de mettre un peu d’ordre. Dans ce joyeux désordres seul les gens qui travaillent la parcelle sont interrogés
Car nous sommes venus faire un audit du travail.Nous avons déjà promis de revenir pour filmer d’autres personnes. Les gens ont beaucoup de choses à dire. Cela nous surprend car je craignais que les gens refusent de s’exprimer.
Mais ce n’est pas le cas. Heureusement.
Fayçal méthodiquement organise son matériel et commence les entretiens individuels ou collectifs.
Pour que chacun puisse s’exprimer librement. Parfois, un interprète est nécessaire.
Des images bientôt seront disponibles. Nous les destinons également à nos donateurs.
L’objectif n’est pas de montrer les réussites et les échecs, mais de montrer les gens.
Pour que vous puissiez comprendre.
À quoi ressemble le terrain, ? Que nous faisons nous ?
J’ai parfois des retours de personnes qui ne comprennent pas pourquoi cela ne va pas plus vite.
Pourquoi les résultats ne sont pas là à la hauteur de ce que nous espérions même nous-mêmes.
La réalité est crue.
Nous travaillons avec des populations isolées, vulnérables, assailli d’une multitude de problèmes, santé/nutrition, et sécuritaire
Dans ce village tout sera bientôt beaucoup mieux. Nous réglons point par point par point tout ce qu’il y a à faire.C’est un gros chantier pour une petite O.N.G.
Mais ce n’est rien pour une équipe de fou.Nous sommes sur le terrain et nous y resterons.
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