Je lis avec attention- même si ne commente pas, les posts de Christian COURBOIS #sécurityadvisorqui nous permet d'avoir une veille sécuritaire claire et précise sur le Burkina Faso.

👉"Huit villages de la commune de Mangodara, dans la province de la Comoé, au sud-ouest du pays".

👉"Heurts violents entre orpailleurs et populations autochtones, avec leur lot de morts, de destruction de biens et de dégradation du climat social".

👉" Le quotidien de nombreux habitants de l'Anzourou est rythmé par des attaques jihadistes meurtrières qui font désormais planer la menace d'une crise alimentaire."

 👉" Attaques des groupes armés dans les villes de Solhan et d’Arbinda étant les deux plus meurtrières de l’histoire récente du Burkina Faso."

Plus de 275 000 personnes fuient.

La faim, le désordre, l'incertitude, la peur.

Je connais plusieurs sites de projets détruits vers Titao.

Et j'ai la trouille que cela arrive sur nos deux sites.

Comment avec nos minuscules moyen protéger toutes ces femmes ?

Vivre caché? Ne plus communiquer ?

Comment faites vous, vous mini ONG avec des projets de terrain ?

j'ai parfois même des craintes d'y envoyer mes collaborateurs burkinabé, même si pour le moment à cet endroit c'est calme du fait de la géographie.

Notre combat à nous est leur autonomie alimentaire et tout est si fragile.

J'ai été sollicité pour dupliquer notre programme dans la zone des trois frontières mais il est évident que malgré l'envie que j'ai d'apporter mon expertise, cela sera impossible pour des raisons de sécurité des équipes et de logistiques.

C'est horrible de dire cela.

Est ce cela la vie ?

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