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En ce moment j’attends chaque dimanche les nouvelles du front : mes #forages au Burkina Faso à Vur pour le #centredenutrition.
Mon coordonnateur ayant été muté assez loin cette année, il ne peut se rendre sur les sites que le week-end pour faire un point. Je le remercie par ailleurs car cela impacte inévitablement sur sa vie privée, absent la semaine et sur la piste le dimanche.
Mais c’est le prix à payer pour que demain soit meilleur.
La semaine je tremble un peu, être coupée des nouvelles est difficile, je crains à la fois le pire et j’apprécies d’autant mieux les bonnes nouvelles.
Je tente de me dire que tout ira bien, pas d‘aléas ni d’accident, pas de panne, ni de contretemps.
Juste mon impatience et surtout celle des villageois qui suivent pas à pas le forage chaque jour.
Nous sommes étrangement dans la même impatience : l’arrivée de l’eau.
Étrangement car nous pourrions croire que nous sommes si différents et pourtant cela est faux.
J’aime comme eux imaginer des lendemains heureux autour du bassin dans lequel l’#eaupotable va couler pour tous.
