Coup de gueule !

Publié le par Tamounte

Au siècle dernier, le géographe Jf Gravier publiait "Paris et le désert français", analysant la place considérable occupée par la capitale dans l'Hexagone.

Aujourd’hui nous sommes en 2019 et Paris domine toujours le désert français dans le domaine qui m’intéresse celui de la solidarité.

La quasi-totalité des réunions, conférences, colloques se passent à Paris. Dans ses réunions parisiennes, impossible de se faire remarquer et d’interrompre des conversations entre de personnes se côtoyant très fréquemment. On s’embrasse, on s’interpelle…

 On se sent clairement exclu, je ne suis pas la seule à le dire.

C’est de l’entre soi.

Tout le monde se connait déjà, on s’échange des adresses, on se reconnait, on s’aide donc facilement.

Les provinciaux dont je fais partie en sont de fait exclu.

Paris est…cher… et nous n’avons pas toujours l’opportunité de quitter notre job pour « monter » à la capitale pour deux heures de réunions.

Mon dernier déplacement m’a coûté 350 e… avec lesquelles au Burkina Faso je fais beaucoup et même si c’est une forme claire d’investissement les retombées sont souvent maigre.

 Je me suis entendu dire poliment écrivez-nous, appelez-nous dans la semaine mais je sais que je n’aurai rien quasi.

Je n’ai souvent pas même de réponse.

On m’a dit que ma structure était trop petite, pas médiatiques, pas connu. certes mais ECOUTEZ NOUS et REGARDEZ NOUS ;

Venez dans nos villes… jouez le jeu de la décentralisation dans la chlorophylle 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article