Je ne dirige qu’une micro association Tamounte mais je suis fière du travail accompli en 15 ans essentiellement au Maroc.

Et aujourd’hui je m’interroge.

Je fais un bilan de mes trois semaines de galère à la recherche du fameux lait infantile pour le Burkina Faso.

 Je pense avoir débrouillée l’écheveau.

Comme les populations bénéficiaires des dons n’ont pas d’eau potable, le lait infantile a provoqué des décès.

L’OMS impose donc un moratoire sur les distributions.

  • Ok

L’OMS impose aux donateurs de cesser leur don en mettant en place de telles conditions de dons que ces derniers en deviennent impossibles.

L’OMS interdit la « publicité » pour le lait par du don direct.

  • Ok

L’OMS interdit le don sans étiquette pour des raisons de traçabilité (cela se comprends)

  • Ok

Mais … en revanche on peut toujours acheter ce même lait … alors que le problème de l’eau est très très loin d’être réglé.

Donc

Pas de lait infantile de première nécessité en don, mais du lait l’achat.

Qui m’explique ?

Maintenant j’en arrive à ma petite asso… mes « kids » (les jeunes qui y bossent comme des dingues depuis 9 mois) et moi-même nous voudrions faire le BUZZ.

Les gros titres d‘un mag national « 35 lycéens se battent pour du lait. » Une star va alors nous contacter pour nous soutenir, un décideur se pencher sur notre cas… et hop…

En fait nous voulons juste nous faire entendre de donateurs.

Comment faire ?

Le centre de nutrition pour lequel nous donnons toute notre énergie depuis septembre et en passe d’avoir une plantation de moringa pour pallier les problèmes d’approvisionnement. Un potager en agro écologie va également voir le jour.

L’absence de lait mets tout en péril et en clair des enfants sont décédés. Je suis trop petite pour lever des fonds aussi vite. Si on injecte nos fonds dans le lait en « one shot », tout le reste du projet s’arrête et dans 6 mois, le problème sera double. Plus de lait. Pas de potager.

Nous avons envoyé un nombre incalculable de messages, mails, posts vidéos ciblés, lettres…Si nous étions à Paris nous serions venus sous les immeubles avec moult banderoles, mais c’est un peu compliqué d’ici…. QUI NOUS A SEULEMENT LU ?

Deux personnes m’ont répondu.

Notre appel va finir dans les méandres des tuyauteries, puis « delete » ?

J’ai du mal à croire que tout là-haut dans la Capitale, personne, aucun décideur ne puisse nous aider… à obtenir soir la quantité de lait dont nous avons besoin, soit les fonds indispensables.

Il nous faut une provision pour 1 an le temps que nous mettions en place des activités génératrices de revenus (et donc avoir de l’argent pour se débrouiller à acheter seul du lait). Nous espérons que lorsque nos jardins seront opérationnels tout ira mieux et que les femmes pourront allaiter elle-même leurs enfants – en dehors des orphelins.

Vous êtes une grosse centaine à me lire… certains connaissent des influenceurs, la presses des décideurs.

Svp faites leur parvenir notre appel. Que le réseau LinkedIn ne soit pas un simple site de plus ou juste on se lit entre nous.

Faites marcher VOTRE réseau.

 

 

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