Vie de présidente : extrait....
30 mars 2019…cette semaine je m’étais donné comme mission d’aider notre petit Cren à trouver du #laitinfantile.
Que nenni ! Quelle idée saugrenue ! comment aurais-je pu penser que moi, qui ne suis rien, j’aurais pu avoir une ou deux pistes auprès des institutions mondiales bien-pensantes…petite ballade. 17 appels aux #PAM pour obtenir Madame Olga qui se promène de bureau en bureau.
Mais persévérante? je finis par lui parler pour m’entendre dire que le PAM n’était en aucun cas dans cette boucle-là …alors que Terre des Hommes m’a parfaitement assuré le contraire et j’aurais bien envie de les croire …. « Madame téléphonez à l’#OMS les seuls aptes à vous aider ». Donc c’est parti, pleine de courage je téléphone à l’OMS Burkina Faso.
Après avoir été également baladé de bureau en bureau, d’avoir laissé des messages danse le vide, j’ai fini par me faire raccrocher au nez par une très sympathique dame m’affirmant que l’OMS n’avait pas de procédure d’urgence pour aider les gens qui était en train de mourir dans les Cren, que de toute manière ce genre de situation n’existait même plus …que ce n’était pas leur réellement leur problème « madame il y a des procédures ici »
« Adressez-vous à l’#Unicef ».
Qui m’a à peu près dit la même chose mais pour les joindre cela a été encore pire.
Ce n’est pas l’heure, ce n’est plus l’heure, ce n’est pas le jour, rappelez demain, ne rappelez pas ce n’est pas nous, c’est le PAM ou l’OMS débrouillez-vous merci rien à voir circuler.
Cela me rappelle surtout les magnifiques 4x4 qui roulent à fond la caisse sur les pistes de latérite les humanitaires buvant leur coca frais sous par les magnifiques caïcedras, allant d’un centre à l’autre constater la misère, protégé par leur clim, mangeant dans les beaux restaurants et dormant dans les beaux hôtels …où va notre fric ? Comment faire ?? ….. Bref retour à la case départ …toujours rien …on va se contenter de tenir la comptabilité des enfants qui ne pourront pas survivre.
Il vaudrait mieux mettre en place une politique antinataliste.
Je le sais.
Mais aujourd’hui c’est juste du lait pour quelques mioches qui n’ont rien demandé.
Je ne suis pas naïve je sais très bien que le lait ne résoudra absolument rien d’autre que de l’immédiateté, que ce sera de l’argent finalement jeté… comme on me l’a dit très gentiment encore hier ; mais bon allez je vais garder ma naïveté je vais reprendre mon bâton de pèlerin.
Je vais tenter de trouver une solution même provisoire en attendant que de notre côté les petites graines de moringa poussent doucettement.
